Ça fait quelques mois que je dis aux gens qui m'entourent que je suis tannée de me faire prendre pour un yoyo. Pourquoi un yoyo? C'est bien simple. Je vous ai déjà parlé que mon employeur nous avais dit qu'on allait déménager prochainement au Centre-Ville de Montréal. Depuis le début du mois d'octobre qu'on me prenait pour un yoyo à travailler entre les futurs bureaux du Centre-Ville et nos bureaux de Ville Saint-Laurent. Non seulement on me faisait travailler dans les deux endroits, mais la plus part du temps, je savais la veille, en fin de soirée, où je devais me présenter le lendemain. De plus, quand je travaillais du Centre-Ville, on me faisait faire un horaire de travail différent de mon horaire habituel. Donc une journée j'étais au Centre-Ville, le soir on m'appelait pour me dire: "Demain, on retourne à Saint-Laurent" ou vice-versa.
Je peux vous dire que j'étais sincèrement tannée de me promener comme ça entre les deux! J'avais tellement hâte que tout se stabilise et d'arrêter d'avoir à me pauser la question d'où je serais le lendemain.
Voilà! C'est fait! On est maintenant fixé. On ne déménage plus! LOL Après 1 an à prévoir le déménagement à plusieurs niveaux, on nous dit que suite à une annonce qui nous a été fait il y a 2 semaines, ils ont décidé de nous laisser où nous sommes pour l'instant.
La seule chose qui me fascine dans tout ça, c'est que depuis près de 2 ans nous sommes au courant que le changement qui vient de nous être annoncé s'en viennait. On n'avait tout simplement pas de date officielle. Si la compagnie savait déjà que ça s'en venait, pourquoi nous avoir impliqué et inclus dans ce déménagement, comme si de rien n'était? Et maintenant, annuler le tout. Ça fait quand même 1 an que plusieurs personnes sont impliquées dans des projets pour réaliser ce déménagement, plusieurs heures de travail faites par tous ses gens afin de rendre le tout possible et finalement on laisse tomber?! Ok, pas complètement tout, car on devait être 3 départements à déménager et il n'y en aura quand même 2 qui déménageront. C'est certain que tout le travail accompli n'a pas été fait pour rien, mais plusieurs heures ont par contre été passées à tenter de régler des problèmes de télécom pour mon département particulièrement. À moins que ces problèmes n'étaient pas réellement des problèmes de télécom, mais plutôt des décisions à prendre pour savoir si oui ou non ça valait le coût de nous déménager?? On aura probablement jamais la réponse à cette question ;)
Je dois dire que je suis quand même un peu déçue de ne pas aller travailler au Centre-Ville finalement. Même si ça allait me prendre un peu plus de temps de voyagement m'y rendre, les quelques semaines passées à travailler là bas au mois d'octobre m'ont permis d'apprivoiser la place et j'aimais bien y être. Ça me permettait également de pouvoir aller luncher avec certains de mes amis sur l'heure du midi, des gens que je n'ai pas toujours la chance de voir à cause de nos horaires chargés. J'avais même planifié m'inscrire dans un gym avec une amie qui travaille dans un édifice tout près d'où j'aurais travaillée.
Ce sera pour une prochaine fois! Pour le moment on reste où on est, mais suite à l'annonce qu'on a reçu, on ne déménage pas pour minimiser le nombre de déménagement, donc un autre déménagement sera peut être à prévoir et si c'est le cas, ce sera peut-etre aussi au Centre-Ville, juste dans un édifice différent de celui où on devait aller.
mercredi 31 octobre 2007
Fini de jouer au yoyo!
Publié par Geneviève Grondin à 23 h 17 2 commentaires
Libellés : Divers
Deception d'Halloween
Il y a une chose qui m'a surprise cette année. Pour une des premières fois, aujourd'hui au travail, je n'étais pas la seule de mon équipe à m'être costumée pour l'occasion. Costumé est un grand mot, mais j'avais tout de même fait mon effort. Quelque chose de simple, mais relativement original. Je me suis trouvé une paire d'ailes de papillons avec une passe avec des petites antennes. Rien d'encombrant, ni de trop extravagant non plus. Un petit quelque chose pour souligner l'occasion. Une de mes collègues, qui reviens de voyage en Irlande, c'était rapportée quelques petits trucs de là bas et s'en est servie pour se faire un costume rigolo, quant à la 3e personne en costume, c'était mon boss! Ce fût une surprise de le voir costumé. Je ne l'avais jamais vue se parer de quoi que ce soit dans les années précédentes. Faut croire que d'avoir eu un enfant cet année lui a ramener un peu d'esprit de jeunesse ;)
Par contre, c'est sans doute une des seules choses qui m'a permis de sentir l'esprit d'Halloween... Une de mes amies a une petite fille de 18 mois. Elle l'avais costumé ce matin avant d'aller la mener à la garderie. Comme elle et moi on travail au même endroit, le soir, je lui fait un lift pour la reconduire chez elle. Ce soir, j'avais conclus avec elle que j'irais chercher sa petite puce avec elle, car je voulais la voir dans son petit costume de canard! Quel tristesse quand on est arrivée chez elle et qu'on a vue qu'elle n'avait plus son costume :( La garderie lui avait enlevé en cours de journée.
Ce ne fût pas ma seule déception. En fait, j'avais par la suite prévue me rendre chez une autre de mes amies. Elle avait acheté plein de bonbons pour les donner aux jeunes du quartier. Elle et son mari sont déménagés au printemps. Comme elle était seule à la maison ce soir, elle m'avait demandé d'aller avec elle, car elle ne voulait pas être seule pour donner les bonbons. J'étais contente de m'y rendre et j'avais bien envie de profiter de l'occasion pour prendre quelques photos des petits monstres qui allaient venir nous rendre visite. Non seulement je n'avais pas ma caméra, mais si on a vu 20 jeunes, c'est beau...
*Soupir*
J'espère que j'aurai la chance d'en voir plus l'an prochain!
Publié par Geneviève Grondin à 22 h 58 1 commentaires
Libellés : Événements
mardi 30 octobre 2007
Mon chat se prend pour un chien!
J’ai deux chats, un tabby gris, Ti-Poux, et un siamois croisé, Wiski. Les voici :
Ils ont chacun leur caractère et les deux me font rire. Ce qui me fait le plus rire en fait, c’est comment Wiski peut agir. On dirait qu’il se prend pour un chien! Il est presque aussi dépendant de moi qu’un chien peut l’être de son maître. Dès que je suis dans la maison, il n’est jamais bien loin de moi, quand il n’est pas collé contre moi. Il répond à son nom quand je l’appelle, et si je lui lance un jouet…
Il joue a va chercher et il me rapport le dit jouet. Je peux faire ça avec lui pendant des heures! hihihi! Et comme un chien, il lui arrive par fois de courir après sa queue.
Semblerait que ce soit un trait typique des siamois, mais j’aime tout de même penser que mon chat est un peu plus spécial que les autres ;)
Publié par Geneviève Grondin à 22 h 25 3 commentaires
Libellés : Divers
Un petit essaie
J'ai envie d'essayer quelque chose. En plus de vous faire quelques billets régulièrement, j'ai envie de tenter de vous faire un "feuilleton" web, de composer une histoire qui évoluera au fil des billets que je ferai.
Je viens de finir le premier épisode, il est à la suite de ce billet.
Bonne lecture!
Publié par Geneviève Grondin à 00 h 25 0 commentaires
Libellés : Divers
Sang chaud, sans froid
La nuit vient de tomber sur Montréal, la lune dans un ciel d’automne sans nuage fait ressortir d’autan plus le froid qui s’abat sur la ville. La majorité des gens se pressent vers un métro ou dans les restos afin de prendre une bouchée avant de rentrer dans le doux confort de leur domicile.
D’un pas discret, mais rapide, une jeune femme marche sur le trottoir de la rue Saint-Paul en direction du Métro Champs de Mars. Elle vient de sortir d’un petit restaurant faisant face au Marché Bonsecours à la suite d’une soirée entre amies pour souligner le mariage prochaine d’une copine.
Sur le chemin qui la mène au métro, adossé contre un mur de pierres longeant une petite ruelle, un homme, assied sur un vieux sac à dos en guise de siège, la regarde passer, sans broncher. Bien que le regard de celui-ci fût des plus discrets, c’est comme s’il venait de transpercer l’âme de cette jeune femme et qu’elle l’aurait ressenti. Une drôle d’impression c’était emparée de Gabryelle pendant un instant, ce qui lui fit tourner son regard vers cet itinérant. Il ne semblait avoir rien de plus ou de moins que tout autre itinérants du quartier, son regard lui paraissait seulement être celui d’un mendiant qui cherche quelques sous. Elle lui fit un léger sourire, mal à l’aise, en faisant un signe discret comme quoi elle n’avait pas de monnaie.
La jeune femme continua sa route vers la station de métro, sans trop se préoccuper de ce qui venait de se passer. Certes, elle avait eu un drôle d’impression, mais elle tentait d’en faire abstraction, se disant que c’était simplement un regard intensément posé sans rien de plus. Elle tentait tant bien que mal de se convaincre qu’il n’était pas possible de sonder les pensées d’autrui.
Toujours contre le mur de pierre, l’homme adossé regardait dans la nuit, s’emplissant les poumons de l’air frais de la ville, non pas pour ses besoins en oxygène, mais plutôt pour retrouver les odeurs qui le mèneraient à son prochain repas…
À suivre!
Publié par Geneviève Grondin à 00 h 11 2 commentaires
Libellés : Sang chaud sans froid
lundi 29 octobre 2007
Non, mais... faut le faire!!
On est assez chanceux au bureau, mon département, on est situé sur le bord d'une fenêtre qui nous permets de voir l'aéroport, mais aussi l'intersection de la 13 et de la 40. Cet après-midi, on a eu droit au spectacle d'un imbécile en mobylette!
Voici tout d'abord la vue qu'on a d'ici:
Mon collègue se retourne à un moment donné pour regarder dehors et il s'exclame:
- Mais il est fou!!!
On se retourne donc tous vers la fenêtre pour voir cet imbécile qui roule à sens inverse sur la bretelle d'accès à la 13 et puis par la suite coupe complètement sur le gazon pour retourner vers la 40! Voilà son trajet:
Non, mais! Franchement! Faut vraiment pas penser deux secondes pour faire ça!! Surtout avec le trafic à cet endroit!
Publié par Geneviève Grondin à 16 h 19 0 commentaires
Libellés : Anecdotes
dimanche 28 octobre 2007
Quelques photos
Comme je vous avais fait part dans un billet précédent, j'aime bien faire de la photo. Malgré que je sois loin d'être professionnelle, j'aime bien m'amuser à prendre quelques clichés. C'est avec la pratique qu'on s'améliore.
Publié par Geneviève Grondin à 22 h 27 1 commentaires
Libellés : Photos
Pour les esprits tordus
Voici un petit vidéo qui m'a été envoyé il y a quelques semaines. Je dois dire que la personne qui a fait les dessins m'a impressionnée!
Bon visionnement!
Publié par Geneviève Grondin à 22 h 25 0 commentaires
Mon pays c'est l'hiver
Cet après-midi, je suis partie avec mon copain vers les Iles de Berthier. Je n'avais jamais été dans ce coin là au par avant. Bien entendu, je suis souvent passé dans le coin de Berthierville et j'y suis même arrêtée quelques fois pour mettre de l'essence, mais sans plus.
L'idée était donc d'aller se promener dans les sentiers de marches de la place et prendre quelques photos. Les îles de Berthier font parties de l’archipel du Lac Saint-Pierre qui, depuis 2000, est membre en règle de l’UNESCO. Il y a plusieurs espèces d'oiseaux qui s'y réfugient à longueur d'année. On a eu la chance de voir un grand héron, il était magnifique, mais malheureusement, je n'ai pas été assez rapide pour le prendre en photo.
Nous avons marché dans les sentiers de la place pendant quelques heures. Par contre, je peux vous dire que j'étais bien heureuse d'avoir apporté mon manteau d'hiver! Il faisait "frette"!!! Mon copain, lui, ne pensait pas en avoir besoin, alors il n'avait qu'un petit coupe vent. Il m'enviait avec mon manteau chaud. Surtout quand ceci est
arrivé:
Oui oui, les petites traces obliques dans la photo, c'est bien de la neige!
Alors voilà, la première neige est tombée! Ok, elle ne restait pas plus de quelques secondes au sol, mais tout de même, il a neigé.
Publié par Geneviève Grondin à 22 h 00 1 commentaires
Libellés : Photos
samedi 27 octobre 2007
Problème d'orthographe? Qu'à cela ne tienne!
Ceci circule depuis un petit moment sur le web, mais je le trouve tout de même fascinant, alors je vous la remets ici en français et en anglais, comme je l'avais originalement vu.
Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenière ltteers soenit à la bnnoe pclae. Le rsete puet êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puovez tujoruos lrie snas porlbème. C'est prace que le creveu hmauin ne lit pas chuaque ltetre elle mmêe, mias le mot cmome un tuot.
Alors si vous êtes mauvais en orthographe dites vous que l'on peut toujours lire un mot tant que la 1er et la dernière lettre sont à la bonne place.
Pour ceux qui préfère en anglais, voici:
fi yuo cna raed tihs, yuo hvae a sgtrane mnid too. Cna yuo raed tihs? Olny 55 plepoe out of 100 can. I cdnuolt blveiee taht I cluod aulaclty uesdnatnrd waht I was rdanieg. The phaonmneal pweor of the hmuan mnid, aoccdrnig to a rscheearch at Cmabrigde Uinervtisy, it dseno't mtaetr in waht oerdr the ltteres in a wrod are, the olny iproamtnt tihng is taht the frsit and lsat ltteer be in the rghit pclae. The rset can be a taotl mses and you can sitll raed it whotuit a pboerlm. Tihs is bcuseae the huamn mnid deos not raed ervey lteter by istlef, but the wrod as a wlohe. Azanmig huh? Yaeh, and I awlyas tghuhot slpeling was ipmorantt!
Publié par Geneviève Grondin à 12 h 07 1 commentaires
Libellés : Divers
Télécom pas de téléphone!
Comme certain le savent déjà, je travaille dans le domaine des télécommunications. Il y a un an, on nous a avisés que les bureaux de mon département et ceux de deux autres départements allaient être relocalisés au Centre-Ville de Montréal.
À l’origine, on devait déménager à la mi-août 2007. Devinez quoi? Non, nous ne sommes toujours pas déménagés. L’équipe d’IT et de Télécom sont au courant depuis environ 1 an et demi de notre déménagement et de ce que nous avons besoin dans nos nouveaux bureaux. Mais ce n’est toujours pas réglé. Un seul département sur les 3 qui devaient déménager a pu déménager et ça 2 mois plus tard que prévu. Ce qui empêche mon département et l’autre qui n’est toujours pas déménagé de déménager, c’est qu’on n’a toujours pas accès à nos systèmes téléphonique.
Le seul département qui est déménagé utilise un système de téléphonie standard de centre d’appel, donc un serveur qui gère les appels entrants et les personnes disponibles à prendre l’appel. Par contre, mon département, on a des lignes en soit directes. J’ai mon numéro à moi et les gens qui doivent me contacter me rejoignent directement par là, sans passer par un système téléphonique. Le seul hic, c’est que ce n’est pas le genre de ligne où tu passes un fil et voilà ta ligne. Je dois pouvoir accéder à ma ligne directe sur n’importe quelle station de travail dans l’édifice. Donc, je dois entrer mon extension dans le système de téléphonie et voilà, mes appels sont dirigé vers cette ligne et si jamais je ne suis pas disponible, la personne qui m’appel se retrouve dans ma boîte vocale, mais si elle a vraiment besoin de parler à quelqu’un, elle peut faire le 0 et pouvoir parler à un de mes collègues. Ça, le département de télécom ne l’avait pas compris avant il y a 2-3 semaines quand moi et une de mes collègues nous sommes rendu dans nos futurs bureaux afin de tester les systèmes. L’équipe de télécom nous avait prévu des lignes standards à activer seulement une fois qu’on serait officiellement déménagés. C’est quand ils nous ont dit ça qu’on leur a dit que ce n’est pas le genre de lignes qu’on a besoin et de leur expliquer ce qu’on a réellement besoin, donc on ne peut pas déménager encore, car notre télécom marche pas!
Un jour, ça viendra!
Je me souviens au début du mois de septembre, j’avais une collègue qui partait en voyage pour 3 semaines. Comme on nous avait dit à ce moment là qu’on déménagerait à la fin septembre, elle était entrain de mettre ses effets personnels dans une boîte, car elle ne revenait qu’au début octobre. Je la regarde à ce moment là et lui dit en riant :
- Tu sais bien que tu n’as pas besoin de tout ramasser tout de suite, on sera encore ici quand tu vas revenir de voyage. Et si ça se trouve, on déménagera pendant que moi je serai en vacances à la mi-novembre!
Laissez-moi vous dire que je ne pensais pas dire aussi vrai que ça à ce moment là, mais plus les choses avances, et plus ça s’enligne pour être la réalité!
Publié par Geneviève Grondin à 10 h 36 1 commentaires
vendredi 26 octobre 2007
Pourquoi fait-on des rêves si bizarres?
Pas trop de trafic ce matin. Hourra! Je suis d’avance au bureau. Je me dis que je vais prendre ces 30 minutes pour diminuer la pile de demandes qui s’accumulent à un rythme fou depuis les derniers jours. Tout ça, parce que je reçois beaucoup plus de demandes en ce moment que je devrais normalement en recevoir. À ce moment là, j’étais loin de me douter que je prendrais finalement ces 30 minutes là pour jaser de drôles de rêves avec un collègue.
En soit, je suis bien contente de l’avoir fait, car, même si j’avais travaillé sur mes demandes pendant ce temps là, je n’aurais pas pu le charger comme temps supplémentaire, ni n’aurais pu finir 30 minutes plus tôt pour compenser. Alors, en bout de ligne, ces 30 minutes là m’appartenaient et je les ai gardées pour moi plutôt que de les donner gratuitement à mon employeur.
Donc voilà, je viens d’arriver à mon bureau, je prends la tasse de ma petite cafetière et je me dirige vers la cuisinette pour aller chercher l’eau pour préparer mon café matinal et également nettoyer ma tasse que j’avais oublié de nettoyer la veille. Comme je suis entrain de préparer mes choses, un de mes collègues arrive et me dit qu’il a fait un drôle de rêve cette nuit.
Je le regarde et lui demande à quoi il a bien pu rêver. Il me répond vaguement en me disant qu’il a rêvé que McDo avait revu sa stratégie et avait aménagé ses restos pour accueillir les grandes vedettes rock et autre et qu’il s’y était retrouver dans un chaos total avec la multitude de jeunes survoltés qui s’étaient retrouver à l’endroit en question pour voir ces grandes vedettes. Je le regarde et dit :
Moi : - Effectivement, c’est bizarre comme rêve.
Ludo : - D’autant plus, je ne sais pas pourquoi j’ai pu rêver à ça, ça fait des siècles que je ne suis pas allé dans un McDo, je ne suis pas fan de ce genre de resto.
Moi : - Ouais. Je me demande bien ce qui fait qu’on puisse faire des rêves bizarre comme ça. Moi, j’ai déjà fait un rêve assez bizarre aussi il y a plusieurs années et je m’en souviens encore comme si je venais juste de me réveiller le matin même où j’ai fait ce rêve. Dans mon rêve, tout ce qui s’y trouvait était des choses où des personnes qui me sont connus, mais tout mélanger. Vraiment bizarre.
Je lui explique alors que j’avais une amie qui demeurait à Gatineau, et pendant que j’étai au secondaire, j’allais souvent la voir là-bas. Moi j’habitais à Sherbrooke. On allait à la même école secondaire elle et moi, jusqu’à ce qu’elle déménage à Gatineau. Un été, j’allais la voir, et j’étais monté jusqu’à Aylmer avec des gens que je connaissais et elle et ses frères venait me chercher à cet endroit là. La maison où j’arrivais était dans une rue en fer à cheval et il y avait une maison avec un très grand terrain de billet dans un des angles du fer à cheval du côté extérieur à l’opposé de la maison où j’étais. J’ai aussi une autre de mes amies qui reste dans le coin de Sherbrooke qui a un lac artificiel en arrière de sa maison. Un autre point, quand j’étais en secondaire 5, j’avais une professeure de physique qui portait toujours un sarreau, comme un chemisier. Elle semblait le porter comme vêtement, pas comme un comme un sarreau. Elle le portait simplement comme ça avec un pantalon ou une jupe, mais semblait rien porter sous le sarreau autrement que ses sous-vêtements. Elle avait également beaucoup de cheveux, et les cheveux longs. Je lui décris également la maison de mes parents. Quand on entre dans la maison par la porte avant, à notre gauche se trouve un grand salon, droit devant, on voit la cuisine plus loin, toujours face à nous, mais un peu à droite de la porte se trouve l’escalier qui monte au 2e étage et complètement à droite, une porte nous mène au vivoir ou ma mère a l’habitude de s’y étendre et s’y endormir le soir en écoutant la télévision. De plus, le sous-sol n’est pas fini chez mes parents. Mon père avait fait un établie et pendant un certain temps, il y avait plein de choses pêle-mêle sur le dessus, donc des tapis de voiture, les petits crampons du dessous faisant face au plafond.
Donc, je lui explique mon rêve :
Moi : - Voilà, dans mon rêve, je m’en vais chez mon amie à Gatineau, mais là, dans mon rêve, sa maison est en fait la maison de mes parents et se retrouve sur le terrain à Aylmer qui était de billet avec où j’étais arrivée et derrière sa maison se trouve le lac artificiel de mon autre amie. On est donc là et elle me raconte que depuis un certain temps, le soir, un drôle de bruit semble venir du lac artificiel. On est toutes deux curieuses de savoir ce qui peut bien faire se bruit qui fait penser à une complainte quelconque, le soir venu, je décide donc de plonger dans le lac, car le bruit semble venir de sous l’eau. Au milieu du lac se trouve une grosse roche. Je me mets donc à nager te mon amie, prise de peur retourne dans la maison. Je nage donc sous l’eau et en prenant de la profondeur et de la distance par rapport à la rive, je me retourne donc pour faire face à la surface de l’eau. C’est donc à ce moment que j’aperçois d’où vient le son en question. En fait, ça vient de sous cette roche au milieu de l’eau. La roche flottait, supporté par le squelette de ma professeure de physique, qui avait toujours tous ses cheveux et son sarreau. Malgré que ce soit un squelette dans mon rêve, elle semble être toujours vivante. Prise de peur par cette vision, je me dirige donc vers la maison, avec en tête de me rendre dans le vivoir pour aller chercher le réconfort de ma mère oubliant que je ne suis pas chez mes parents, mais bien chez mon amie. En arrivant face à la porte du vivoir, je l’ouvre et je retrouve coucher sur le divan, comme l’aurait fait ma mère, le frère de mon amie. Il est étendu là, à moitié endormis et il porte des lunettes. Dans la réalité il n’en porte pas, et celles qu’il a dans mon rêve sont celle d’une personne que je connais. Je lui explique donc ma frousse et il me sert alors dans ses bras et me fait signe de le suivre vers sa chambre qui se trouve au sous-sol, comme dans la réalité. Je le suis donc pour réaliser à ce moment là que son lit est en fait l’établie et il dort sur les tapis de voiture, sur les petits crampons.
Ludo : - En effet, c’est assez bizarre comme rêve, et je tu t’en souviens effectivement très clairement.
C’est donc suite à ceci qu’on c’est mis à ce poser la question de ce qui faisait qu’on pouvait faire des rêves de ce genre.
Est-ce que vous le savez vous ce qui fait qu’on fait ce genre de rêves?
Je sais que notre subconscient y est pour beaucoup. Mais qu’est-ce qui fait qu’il nous lance toutes ses informations, « out of no where ». Il nous relance plein d’informations qu’on n’a pas eu affaire à depuis belle lurette. Mais pour quelle raison, maintenant, et pourquoi cette information-ci et non pas autre chose?
Ça me fascine les rêves, qu’est-ce qui fait qu’on va rêver à une chose plus qu’une autre à ce moment-là.
Est-ce que vous avez des réponses pour moi? Peut-être que oui, peut-être que non, mais peut importe, je ne vous en voudrai pas si vous n’avez pas de réponse à mes questionnements ;)
Faites de beaux rêves!
Publié par Geneviève Grondin à 20 h 58 0 commentaires
Libellés : Divers
Tout est relatif
Régulièrement, je prends un moment pour appeler mes parents afin de prendre de leur nouvelles et en même temps leur donner des miennes. Donc, en début de semaine, je prends un moment pour appeler mes parents et jaser un peu. Au moment où j'appelle, mon père n'est toujours pas revenu de travailler. Je placote donc un peu avec ma mère et lui raconte ce qui se passe de mon côté depuis la dernière fois que je lui ai parlée.
On jase un peu de tout et de rien et mon père finie par arriver à la maison. Tout ce que j'entends à ce moment là, ce qui est entre autre la raison pour laquelle je sais que mon père vient de rentrer dans la maison, c'est ma mère qui s'exclame:
- Mais ma foi, qu'est-ce qui t'arrive? Tu sembles avoir de la difficulté à marcher!
J'entends un peu par derrière la voix de mon père qui semble dire qu'il a mal et qu'il ne feel pas tellement bien.
Ma mère revient alors à notre discussion et je lui demande donc ce qu'il a. Elle me dit simplement qu'il a mal au ventre au point qu'il a de la misère à ce tenir debout. Comme elle et moi avions pas mal fait le tour des choses qu'on avait à ce dire avant que mon père arrive, je lui dis donc au revoir avant qu'elle ne tende le téléphone à mon père. On jase un peu et je lui demande ce qu'il a qui ne va pas, et il m'explique un peu plus en détail son mal. Ma réaction est alors de lui dire:
- Fait attention, ce que tu me racontes là me fait drôlement penser aux symptômes d'une appendicite.
Il me rassure et me dit que ce n'est pas ça, qu'il doit simplement avoir de la difficulté à digérer quelque chose. Difficile pour moi de lui tordre un bras à distance et d'autant plus, je me dis que c'est lui qui est le mieux placé pour savoir comment il se sent. Donc on continue à placoter et je lui raconte un peu ce qui se passe de mon côté et quelques minutes plus tard, je raccroche la ligne.
La soirée passe et j'ai un feeling weird, je me dis donc que je vais rappeler ma mère le lendemain matin pour prendre des nouvelles de mon père. J'ai des doutes que son problème soit seulement de la difficulté à digérer quelque chose.
Une fois la nuit passée, je me réveille et je suis un peu en retard sur mon horaire, alors comme je suis un peu à la course, je ne pense pas à rappeler à la maison pour avoir des nouvelles et je me dis que s'il y avait eu quelque chose, ma mère m'aurait certainement rappelée pour me le dire. Je fini donc ma journée de travaille et puis en rentrant à la maison, j'en profite pour appeler de nouveau, question d'en avoir le cœur net. Ma mère me répond. On placote un peu, et il est rendu environ 6h15, je demande à ma mère comment mon père va, elle me dit qu'il va bien, mais qu'il n'est pas encore revenu du travail, qu'il avait été retenue car des ingénieurs avaient à le rencontrer pour des rénovations sur la bâtisse où il travail, qu'il devrait rentrer vers 7h-7h30, mais de ne pas le rappeler à ce moment là, car il serait certainement trop fatigué de sa journée. Je lui dis de ne pas s'en faire, je sais comment il est effectivement épuisé quand il revient de travailler après ce genre de journée. Donc on placote un peu encore elle et moi et puis finalement, on raccroche.
Le lendemain midi, jeudi midi plus précisément, ma mère m'appelle sur mon cellulaire, juste comme mon heure de dîner commence. Je réponds donc. Elle semble de bonne humeur, mais tout de même, je me demande ce que me vaut l'honneur de son appel à ce moment-ci de la journée, car ce n'est réellement pas son habitude. Ça ne prend pas beaucoup de temps avant qu'elle m'avoue la raison de son appel:
Ma mère: - Je voulais te dire que papa est à l'hôpital.
Moi: - Ben voyons?
Ma mère: - Tu avais raison l'autre soir, c'était bien une appendicite. Il s'est fait opéré hier soir, vers 9h. Il est rentré à l'urgence hier matin. Je n’ai pas osé te le dire quand tu as appelé hier, je voulais attendre que l'opération soit faite avant de te le dire, des fois que ce n'était pas ce que les médecins pensaient. On ne voulait pas que tu t'inquiètes.
Je dois vous dire que j'étais tout de même soulagée de savoir que mon père était allé à l'hôpital. Je savais qu'il était maintenant entre bonnes mains, et que tout ira pour le mieux bien vite. Ils ont tout de même dû le garder à l'hôpital pour quelques jours. En fait, il aura été là pour 5 jours au total, s'il sort bien demain comme prévu. Ils le gardent un peu plus longtemps, car comme il a attendu avant d'aller à l'hôpital, il y avait de l'infection qui avait commencé à se faire, donc il est présentement sous antibiotique puissants par intraveineuse. Ils veulent s'assurer que l'infection est complètement partie avant de le laisser partir et je dois dire que ça me rassure. Donc, si tout va bien, il devrait sortir demain matin.
Voilà donc ce qui c'est passé pour moi dans les derniers jours. Vous devez tout de même vous demander pourquoi le titre: "Tout est relatif". En fait, c'est ce que mon père a vécu dans les derniers jours. Bougonneux de devoir être à l'hôpital et malade, il n'était définitivement pas heureux de son sort. Mais quand il a fait la connaissance des autres personnes qui se trouvaient dans sa chambre, c'est là qu'il s'est trouvé fort chanceux d'être dans sa propre situation. Un des hommes qui était dans la même chambre que lui avait été opéré quelques semaines plus tôt pour se faire enlever un bout d'intestin à cause d'un cancer qui commençait à être assez répandu (poumons, œsophage, intestin, et ganglions). Tout semblait bien aller pour lui par contre, sa femme venait le chercher hier à l'hôpital, il était bon pour rentrer à la maison.
De son côté, mon père ce doutait que quelque chose n'allait pas. En quelques heures, il a vue la scène changer drastiquement. L'homme en question est passé d'un teint normal à très jaune en quelques heures seulement. Changement de plans. Il ne peut plus retourner chez lui. Il a un empoisonnement de sang et une de ses plaies c'est ouverte et il perd beaucoup trop de sang et de liquides. Les médecins et infirmières sont incapables de lui donner de transfusions...
La pauvre femme de cet homme qui devait être toute heureuse de pouvoir venir chercher son mari et retourner à la maison a eu une toute autre nouvelle à la place...
- Désolée ma chère dame, mais votre mari ne peut pas retourner à la maison, il est transféré aux soins intensifs... et il n'en ressortira fort probablement pas...
C'est là que mon père s'est dit qu'il était finalement bien chanceux d'être là, seulement pour quelques jours, dû à une appendicite. Lui qui était entré là en ne voyant que le pire pour lui, il s'est vite rendu compte, que sa situation était plutôt à enviée face à celle de certaines autres personnes.
Sur ce, malgré que je ne connaisse pas du tout cet homme, ni cette pauvre dame, mes pensées sont avec elle et sa famille dans ce moment difficile.
Publié par Geneviève Grondin à 18 h 51 2 commentaires
Libellés : Divers
mercredi 24 octobre 2007
Une chance qu'ils sont là!
Je regarde autour de moi depuis un moment et je dois dire que je suis bien chanceuse. Nombreux sont ceux autour de moi qui ne sont pas heureux au travail. Certain parce qu'ils n'aiment tout simplement pas ce qu'ils font, d'autre parce que l'ambiance au bureau est pourrit. Dans de tels circonstances, on finit par ne plus vouloir entrer travailler le matin.
Je dois avouer que de mon côté, malgré qu'on est très occupé, que tout ne roule pas toujours aussi rond qu'on le voudrait, il n'y a pas une journée où je ne rie pas pendant que je suis au travail. J'ai la chance d'avoir des collègues avec qui je m'entends bien et surtout, on a toute une esprit d'équipe.
On pense à chacun et on s'arrange pour alléger la journée de nos collègues au mieux de nos capacités, que ce soit en aidant à compléter une partie du travail d'un autre quand on a un moment libre ou bien en ayant une petite attention particulière sans trop de raison.
Je prends par exemple hier matin. Je suis arrivée au bureau avec un gâteau aux bananes pour le partager avec mes collègues, et je n'étais pas la seule à avoir eu cette idée. Une de mes collègues avait elle aussi décidé de nous apporter une petite gâterie, un gâteau aux épices. Régulièrement, quelqu'un arrive avec un petit quelque chose comme ça pour toute l'équipe.
Bon, c'est certain on n'est pas une très grosse équipe, sinon ce serait plus complexe. On est 10, donc ça ce fait bien.
Autrement, je prends souvent mon dîner avec Julie, une de mes collègues avec qui je m'entends très bien. Et de temps en temps, on se partage une petite bouffe. Une prépare un petit repas pour les deux et l'autre apporte un accompagnement ou vice-versa. Ça rends les lunchs plus agréables. Et on s'amuse à tester de nouvelles recettes.
Ok, vous allez me dire que la bouffe ce n'est pas tout et vous avez bien raison. Je dois dire que notre équipe, on a tout un sens de l'humour, c'est une des raisons pourquoi on est rarement sans rire au moins une fois dans la journée. On se taquine mutuellement et on se raconte plein d'histoire. Jusqu'à un point où on est reconnu pour être un groupe assez spéciale pour ça. Et plusieurs aime bien venir faire un petit tour dans notre coin pour l'ambiance qui s'y trouve.
Je me compte donc très chanceuse d'avoir une équipe de travaille comme ça, malgré qu'on fini tous par avoir un moment difficile, ça aide énormément à passer à travers ces petits moments moins agréables dans nos vies.
Merci chers collègues et amis! Vous êtes un sourire dans ma journée!
Publié par Geneviève Grondin à 22 h 15 0 commentaires
Libellés : Pensées
Halloween Spirit
Il y a quelques jours, j'ai décidée d'aller me promener un peu dans le Vieux Montréal en soirée. Pour le plaisir et en même temps en profiter pour pratiquer un passe-temps que j'aime bien, la photographie. Je suis loin d'être professionnelle dans le domaine, je suis encore au niveau amateur, mais je m'amuse et j'expérimente.
Je me rends donc avec mon copain dans le vieux afin de prendre quelques photos de soir. Armée de ma caméra et de mon trépied, je me promène et regarder les différents bâtiments qui nous entourent et je prends quelques clichés. Je m'ajuste avec ce que je peux voir sur mon écran de visionnement et je joue avec les temps d'exposition et les grandeurs d'ouvertures sur ma caméra. Je réussi à prendre quelques photos qui me plaisent bien. En voici donc quelques unes:
Je trouvais les éclairages sur l'Hôtel de Ville intéressantes, et je dois dire que j'aime bien le résultat de celle-ci.
On continue donc notre petit marche, et on se retrouve entre l'hôtel de Ville et le Palais de Justice. Avant d'entrer entre les deux bâtiments, voici une petite vue du Centre-Ville, de nuit:
Ce n'est pas évident de prendre une fontaine de soir, un temps d'exposition assez long pour bien voir, mais pas trop, pour ne pas juste avoir un flou à la place de l'eau... Je pense que j'ai quand même réussi quelque chose de pas trop mal ici.
Le temps passe, il est rendu près de 11h le soir.
On s'aventure dans les petites rues de la place et je vois un bâtiment, qui avec son éclairage, donne vraiment une impression de l'époque médiéval, si ce n'était que des panneaux de signalisation routière et les lumières électriques. Je m'installe donc et le prends la photo:
Quelle ne fût pas ma surprise quand j'ai regardé la photo sur mon ordinateur à la maison. Si vous regardez bien dans le coin en bas à gauche de la photo, on voit comme une espèce d'ombrage sur le trottoir. On croirait vraiment que ce sont des esprits qui sont apparut sur la photo. J'aime particulièrement cette photo pour ce point. L'époque que cette photo nous rappel, joint avec cette petite particularité, lui donne son charme selon moi.
Bien entendu, ce ne sont pas de vrais esprits. Simplement des gens qui marchaient et qui sont entrés dans le cardage de ma photo pendant que la photo se prenait. Comme l'exposition est longue, on ne voit que leur mouvement, ce qui donne cette effet "d'esprit".
Voilà donc un petit moment que j'avais envie de partager. Pas trop déçus j'espère... ;)
Publié par Geneviève Grondin à 10 h 59 1 commentaires
Libellés : Anecdotes
mardi 23 octobre 2007
Les pieds dans les plats vous dites?
Comme je l'ai mentionné dans mon message précédent, la première histoire que je mets ici est en lien avec un billet que Yan (Cyberyan) avait mis sur son propre blog un peu plus tôt ce soir. Pour vous mettre un peu dans le contexte, il contait une situation où il aurait préféré disparaître. Voulant faire sourire une amie en jouant la carte du gars frustré, il s'est royalement mis un pied dans la bouche. Si vous voulez l'histoire exacte, je vous suggère d'aller le lire directement sur son blog, si ce n'est pas déjà fait. En lisant cette petite anecdote de sa part, ça m'a rappelé une fois où j'aurais aussi préféré retourner en arrière pour défaire ce que je venais de faire. Voici donc cette petite anecdote de ma vie.
Il y a de ça déjà maintenant 6 ans, je commençais à travailler pour la compagnie pour laquelle je travaille encore aujourd'hui, mais dans un tout autre département. À l'époque, je commençais dans le domaine de la vente, dans un petit Kiosque à vendre des cellulaires. Comme plusieurs le savent déjà, on doit suivre un script de vente qui nous est imposé par l'entreprise, et ça fonctionne comme ça dans pas mal tous les domaines de vente au détail. Dans le nouveau modèle qu'on vient de nous implanter, il y a différentes étapes à suivre et une d'elle est de faire une commentaire "x" non relié à la vente, mais en lien avec notre client à ce dit client. Vous savez, du genre:
- Vous avez un beau manteau, où l'avez vous pris?
ou encore
- Ouais, on est vraiment chanceux depuis les derniers jours, on a vraiment une belle température dehors. Est-ce que vous en avez profité un peu?
Le genre de commentaire qu'on a tellement pas l'air convaincu et vraiment loin d'être naturel. Le client est pas stupide, il le voit bien que tu t'en fou réellement, peu importe ce qu'il te répondra.
Donc, je ne suis vraiment pas fervente de cette nouvelle approche qu'on veut nous demander, mais j'ai pas le choix, si je me fait évaluer par un acheteur mystère et que je ne l'ai pas fait, je vais me faire taper sur les doigts pour pas avoir fait mon travail comme il faut, pas grave si j'ai quand même fait ma vente en bout de ligne, j'ai pas mon 100% dans mon évaluation... En tout cas, j'ai pas besoin de vous en dire plus pour que vous sachiez comment je me sentais face à ceci.
Me voilà donc, dans le petit kiosque avec mes collègues à jaser quand un client approche pour regarder les différents téléphones. Je m'approche donc de lui et le salue. Jusque là, pas de problème, tout se passe bien. Je continue donc à discuter avec lui, pose des questions afin de pouvoir identifier clairement ses besoins, tant pour l'appareil qui lui conviendra le mieux, que pour déterminer le forfait qui sera à sa mesure. Tout se passe très bien.
Sur le comptoir du kiosque, sous la vitre, il y a les listes de nos forfaits et entre moi et ces listes, il y a les petits supports avec les différents téléphones. Donc en discutant avec lui, chacun notre tour, on pointe différentes informations sur les listes et on "joue" avec les différents modèles de téléphones, ce qui me donne l'occasion de remarquer que ce jeune homme devant moi a une bague à un de ses doigts. Lequel, je ne me souviens plus maintenant, mais, tout ce que je remarque, c'est en fait que le modèle me plaît bien. Je le trouve sincèrement belle. Pour une fois, que je trouve quelque chose à dire qui n'est pas en lien avec la vente et qui est sincère. Je me lance
- Hey, je viens de remarquer votre bague. Elle est vraiment belle. J'aime le style...
Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'il change complètement d'air. Il passe d'un jeune homme relativement joyeux à un silence de tombe et devient presque translucide tellement il devient blême. Avant même que je puisse redire quoi que ce soit, il avait quitter le kiosque, sans même dire un mot. Il avait pris la direction d'un bans à quelques mètres de là.
Je me sens vraiment mal, je regarde discrètement en sa direction pour le voir se frotter les tempes et les yeux. Il semble pleurer. Rien pour me faire sentir mieux. Je me retourne donc vers mes collègues, et je leur dit:
- Je déteste vraiment cette nouvelle approche, quand tu as pas l'air complètement twit tellement que tu n'es pas sincère, voilà ce qui arrive, tu fais fuir les clients...
Je suis vraiment décourager. Je ne sais pas trop ce que j'ai pu dire pour qu'il réagis, je ne comprends vraiment pas comment un commentaire pour dire que j'aime sa bague puisse avoir fait tant de dommage... Environ 5 à 10 minutes plus tard, le client revient et s'approche de moi et s'excuse de sa réaction, et m'explique qu'il n'a pu retenir sa réaction, car le tout est encore trop récent. Il m'explique alors que la raison de sa réaction est simplement le fait que cette bague appartient à sa meilleure amie... Malheureusement, celle-ci n'est plus de ce monde. Quelques semaines plus tôt, les autorités l'avait retrouvé morte en Colombie-Britanique.
Vous pouvez comprendre maintenant comment je pouvais me sentir... Un commentaire qui nous parait parfois si banal peut toucher quelqu'un beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer.
Publié par Geneviève Grondin à 23 h 55 1 commentaires
Libellés : Anecdotes
Est-ce que je suis vraiment entrain de faire ce que je pense?
Je suis persuadée que je ne suis pas la seule dans cette situation, mais je ne pensais jamais un jour faire un blog! Je n'ai d'ailleurs jamais tenu de journal en soit. Mais aujourd'hui, j'ai eu envie de tenter ma chance.
Yan, c'est ta faute! Ton beuhlog, comme tu le dis, me fait rire tous les jours et je trouve ça amusant de te lire quand tu décides de partager certaine anecdotes avec nous ou encore tes pensées et blagues. Ce soir, je lisais un de tes billets, celui où tu parlais de la fois où tu aurais voulus disparaître dans tes culottes quand ton amie te disais que c'était la blonde d'un de ses amis qui c'était jeté devant le métro, et c'est en le lisant que ça m'a rappelé un moment que j'ai vécu aussi et je me suis dit que ça pourrait être un petit texte que je pourrais mettre sur mon propre blog, et me voilà maintenant ici à le préparer!
Je commence donc avec cette inspiration qui me vient de ce post de Yan, mais je tenterai de trouver mon propre style par la suite ;) Faut bien commencer quelque part! Je vais me faire la main d'abord et on verra où ça va me mener. Je ne garantie pas des mise à jour tous les jours par contre, mais je ferai de mon mieux pour le faire le plus régulièrement possible.
Bonne lecture et j'espère que vous apprécierez le tout!
Publié par Geneviève Grondin à 23 h 24 3 commentaires
Libellés : Divers